Mon Paris...

P'tit bout d'amour,
Sirop d'ma rue,
Mon coeur est gourd,
Quand j'te vis plus.

vendredi 30 janvier 2015

Saillie "Ecce homo"


" Tout homme peut aisément, par la pensée, orner le réel et imaginer l’impossible. Mais certains possèdent à un tel degré cette faculté de métamorphose que pour eux le monde imaginaire est aussi vivant et beaucoup plus précieux que le monde sensible. Ce sont les artistes ". (Pierre Louÿs, Pour bien comprendre Aphrodite)
1870-1925

Sur une image, 

Saillie «Ecce homo», 


Fatras de corps insanes en offrande perverse,
Qui crache le fèces putride qui s’ « averse »,
Vaguant la purulence en un ru de misère, 
Où sombrent les harpies qui embrasent l’enfer. 

Corolles écartelées qui gerbent de fornique,
Seins gonflés de ce mal qui n’est que pus biblique,
Baisers tisons magmas, laves d’ultimes feux,
Qui irisent d’éclairs les brassages pouilleux. 

Aux croupes enhardies dansent les lourds phallus,
Qui suintent leur ordure en giclées détritus, 
Veinant la vile ride des impurs corps violés,

Qui flétrissent, soieries mille fois déchirées.
Les galbes vultueux jonchent le caniveau
Où l’humain se complait au nom d’ "Ecce pourceau". 


liedich, le vingt-neuvième de janvier 2015, ev