Mon Paris...

P'tit bout d'amour,
Sirop d'ma rue,
Mon coeur est gourd,
Quand j'te vis plus.

jeudi 26 février 2015

A mon Ami François,



Pour Jolie Fleur,
François, j'ai peur... 



Pour quel demain ? 


Tu as les ongles ébène, l’effluve moisissure, 
Ton visage ridé n’est plus qu’une écorchure, 
Ton habit délavé te fait épouvantail
Et tes yeux n’offrent plus qu’un éclat soupirail,


Ta lèvre a disparu sous la gerce en broussaille, 
Tes cheveux sont poisseux, ta peau n’est que grisaille,
Seul le sang desséché colore le tableau 
D’un homme dont dès lors s’est éteint le flambeau.
     

Parfois monte ta voix qui vomit des poèmes, 
Tu rêves et tu chéris malgré tes mots blasphèmes,
Je vois même couler sur ta joue crevassée
Une larme diamant aux facettes brisées.


Puis ton regard se fixe à l’horizon mystère,
Tu pleures un chapelet de verbes et de prières,   
Tes mains se font contour d’une geste d’amour, 
Une arabesque ultime en ton coeur troubadour.


Le froid givre ta peau, à peine tu grelottes,   
Tes longs doigts entaillés sur le pavé tremblotent,
Puis l’azur de tes yeux lance un éclair de vie,
Tandis que ton corps glace en pétale meurtri.


À bientôt mon Ami.


liedich le  vingt cinquième de février 2015,