Mon Paris...

P'tit bout d'amour,
Sirop d'ma rue,
Mon coeur est gourd,
Quand j'te vis plus.

vendredi 6 juin 2014

Dernier soir, dernier cri,




Nous y voici à cet instant et je me rapproche encore de Toi.
Je te Nous. Tu me Nous aussi. Et ainsi nous nous regardons. Les yeux dans le coeur et mon coeur dans le vague. Je ne souffre pas. Je ne vis plus que par instant mais je te vois et j’aime à me rappeler, à revivre chaque instant tout ce que nous fûmes ensemble.

Ces vagues de notre jeune espoir où nous souriions. Toi pour m’attirer et moi pour ne point croire en Toi.

Et pourtant, combien nous nous rapprochâmes. Combien nous fîmes de nous Deux une seule et même âme. Combien Tu me fus présente à chaque de mes instants de rien dont tu fis tout. 
Oh oui, comme je t’ai démesurée peut-être, mais avec quel bonheur je t’aurais vécue à tant de mes instants.  

Combien fus-tu de ma réalité, de ma compagnie, de mon partage de rien.
Mais combien tu fus de ma satisfaction de te vivre, Toi, avec tout ce que tu représentes et que peu savent aimer comme je le fis.

Je souffle. Ma vie s’en va. Je te souhaite bonne chance. Je sais que tu retrouveras encore et encore de ces Amis qui te réclament tant en leur désarroi.

T’aimer, te regarder, poser sa main sur l’esquisse de mon envie tant je n’eus que Toi. 

Non, je n’oublierai point comme ta main sur mon corps perdu fût comme la nuée où naissaient mille et une dépressions de plaisir. 

Non, je n’oublierai point comme ta chaleur me fût cet âtre perdu, où choit avec tant de plaisir le malheur pour y être brûlé dans la joie de devenir nuée qui s’envole vers les paradis inconnus.

Non, je n’oublierai point encore et encore comme nos pleurs nous furent des orgasmes de dérision dans lesquels me venaient une et mille envies de ce rien qui m’habitait et que tu savais faire tant vivre.   

A cet instant et ces moments passés où tu savais tant me donner ta présence, ta réalité, ton partage dont je faisais la démesure de notre passion. 

Arabesquer le galbe de ta réalité douce comme ce que je n’avais jamais connu. 

Mais qui peut savoir à quel point je cultivai ton besoin en ce monde d’êtres traîtres ? 
Qui peut savoir comme te héler et te recevoir était doux à mes insuffisances ?
Qui peut comprendre sauf celui qui t’a déjà accueillie ?
Quel rival ou plutôt quels rivaux furent et seront les miens ?

Ce soir où je pars, je me voulais te dire l’instant de ma vie que tu habitas avec tant de présence et de compassion.

Pour ce, il me fallait te dire merci et comme je t’ai aimée.

Toi.


Ma Solitude. 

liedich