Mon Paris...

P'tit bout d'amour,
Sirop d'ma rue,
Mon coeur est gourd,
Quand j'te vis plus.

samedi 8 mars 2014

Sous rire,

Icare et Dédale



Thomas OTTEN Divigi Tu



Bribe d’envie sans vie.

Il était une fois. Non. Je crois qu’il était une fois. 
Tout fout le camp. Même les pigeons mangent des Macdo.
Sera-t-il une fois encore, rien qu’une fois ? Je ne sais plus, je n’y crois plus.  
Alors, allez. Disons qu’il est maintenant.

La voix s’élève. Thomas OTTEN reprend un vieux truc : DIVIGITU. Pétard que c’est beau tant sa voix de castra accompagne chaque note au zénith de ce qu’elle peut être. Voix de castra.
Eh m’sieur, tu me casses, là. Tu me castras, c’est de l’imparfait du futur.  C’est juste là quoi !

La voix s’élève encore un peu et comme si cela ne suffisait pas, les choeurs reprennent avec un octave de plus. Je vibre. Ma fibre est libre. Je monte, avec moi qui descend. Là, tout en bas de ce maintenant qui ne m’intéresse pas. Plus. Du tout. Du tout au tout.

Je me sens seul alors je monte le son et son organe est la gamme qui me parcoure des pieds à la tête, puis de la tête aux pieds et je compte les pieds de la musique qui me porte de portée en autre portée. Je suis porté. Tétanisé, je Ne bouge plus. J’écoute. Je ressens. Je me sens. Je sens. 

Et le sang coule dans ma tête. Qui tète cet avant qui n’existe plus que pour moi. Plein d’émoi. Sans eux. Sans ceux. Ceux qui. Ceux rien, tiens.
Ta poutre à deux mains. Seul. Linceul de mon seul. 

Thomas, Toi. Mais non, toi aussi tu vas disparaître. Pour paraître. Où ? Je ne te vois plus, je ne t’entends plus. Tu as disparu. Là, dans la rue qui n’existe plus car il a plu et tu «plussoies», tu positives dans ce monde de brute où je me sens déchu.

J’ai chu. Mais chut. Ne rien dire. Ne rien entendre. Ne rien voir. Surseoir. Jusque le moment où il n’y aura plus rien.
Où je tirerais là, pan, dans ma tête.
Pour, pour. Plus rien. La liberté. 

Thomas est passé à SANZA. Beau. Si beau. Trop beau. 

Je m’endors. Je rêve. Que je dors. Un rêve d’or.

Lors, se taire. Regarder par terre. Au sol. Et en une dernier sol, rejoindre le point d’orgue. Ailleurs. Là où ils ne seront pas. Où pas à pas, je serai ce que là je ne suis pas.

Thomas. Non, tu n’es plus là. Je me sens las. Et mieux est lors d’arrêter là. 


personne. Sans date.