Mon Paris...

P'tit bout d'amour,
Sirop d'ma rue,
Mon coeur est gourd,
Quand j'te vis plus.

dimanche 2 février 2014

Biblis,


William Adolphe BOUGUERREAU 
BIBLIS



Tant il est pureté en ton buste douceur, 
Tant se trouve éclosion en tes bras de ferveur, 
Tant ton visage d’ange a su m’imposer loi, 
J’ai osé un toucher de ma plus belle soie, 


Tes mains jointes en prière de ne me jamais voir, 
L’astre de tout ton corps de me nier tout soir, 
Tes galbes enchanteurs en refus de mon vivre, 
J’ai laissé mille rêves se perdre en le seul ivre, 


Je ne fus que pigment épousant ton esquisse,
Des chaleurs de ton sein, je n’eus que songe éclipse, 
Mais qu’immense beauté lors se fondit en moi


Que je posai en gemme et frénésie émoi.
Quand aveugle je fus de t’avoir trop brossée, 
Au plein coeur de ma touffe, la passion était née.


Diamant de ma palette que je t’ai louée,
Moi qui fut le pinceau qui t’offrit l’exister.  
  


Le onzième de décembre 2013, 22h43 


Je vis, je regarde, j'aime la peinture, que dis-je : mon émoi en est souffle. 
Alors, quand je regarde BIBLIS, mes mains se soulèvent et tracent l'arabesque
d'une beauté qui n'a d'égale que le pauvre être que je suis.
Alors, vous retrouver, Madame, j'en vis l'envie.
Permettez-moi.

liedich,